
Panoramas
Frédéric Cordier
Structure
URDLAau 25.11.2023
Vernissage
18.11.2023, à 14hHoraires
Ouvert du mardi au vendredi, de 10h à 18h, et pendant les expositions le samedi, de 14h à 18h.Tarifs
Entrée libre et gratuiteSites internet
Crédits visuels : Frédéric Cordier, Polis 1 (détail), 2020, linogravure, 120 x 160 cm, 10 ex./ vélin de Rives
Panoramas
Frédéric Cordier
À l’occasion de la parution de la publication FRÉDÉRIC CORDIER. 2010 – 2022 (2023) sous la direction de Laurence Schmidlin et d’un tirage réalisé en linogravure de 120 par 160 cm sur la grande presse Voirin. Au sein de ses ateliers, URDLA présente pour la première fois l’ensemble des panoramas de Frédéric Cordier couvrant une décennie de production à Villeurbanne.
Avant même que Frédéric Cordier entre en linogravure, avant même qu’il acquiert cette agilité qui tend les traits de ses motifs, chacun des éléments qui composent ses travaux d’aujourd’hui étaient là. C’était il y a presque quinze ans, son portfolio se composait, entre autres, de dessins au stylo Rotring qui manifestaient déjà le goût prononcé pour la tension linéaire ; un oeil affuté qui regarde à la fois le passage du capitalisme industriel au capitalisme financier, à la fois la société de consommation contemporaine ; et enfin, le pas de côté qui relève du witz. Sourire en coin. La première série imprimée et éditée à URDLA, Vedute, s’appuie sur ces trois temps. La reprise du genre classique ne fait pas apparaître dans le cadre Delft ni aucun des canaux de Venise mais les oripeaux de la société industrielle et évacue le point de fuite au profit d’une solution graphique à l’usage des enfants : colorie en bleu les parties aux lignes horizontales, en noir celles avec les points, etc… De cette rigueur graphique surgit la beauté de l’industrialisation massive : accouplement éternel d’Éros & Thanatos.
