
Brouhaha
Christina LHOPITAL
Structure
URDLAau 20.12.2025
Vernissage
20.09.2025, 14h - 18hHoraires
du mardi au vendredi de 10 h à 18 h,le samedi de 14 h à 18 h
Sites internet
Brouhaha
Christina LHOPITAL
Du 20 septembre au 20 décembre 2025, URDLA présente Brouhaha, exposition monographique de Christian Lhopital, un dialogue entre dessins et gravures. Sans être rétrospective, Brouhaha se veut le reflet de l’agitation et de l’inquiétude propres à la pratique de l’artiste. Elle s’inscrit dans le prolongement d’une collaboration de longue date, initiée en 1983, lorsque Christian Lhopital a été invité à produire ses premières lithographies dans les ateliers URDLA. L’exposition réunit des œuvres récentes, réalisées au cours des cinq dernières années : dessins et sculptures issus de son atelier, ainsi que les dernières estampes éditées et imprimées par URDLA, parmi lesquelles deux xylogravures réalisées en 2021 et une série de gravures en taille-douce entamée en 2022. Des images que l’artiste aime à déployer en série, et que Brouhaha propose de faire dialoguer, révélant la continuité de sa recherche à travers les médiums.
Christian Lhopital indique son attirance pour l’obscurité, pour les zones d’ombres qui communément inquiètent. Peut-être cette inclination est-elle corrélée à sa fréquentation de l’inquiétude. Encore faut-il étoffer inquiétude de sa signification : état de celle ou de celui qui bouge, qui n’est pas quiet. « On est plus libre et vivant, / Et l’on a l’inquiétude / D’une feuille dans le vent. » (Victor Hugo encore). Dans le livre d’entretiens avec Jean-Luc Parant et Kristell Loquet, « Un trait, c’est magique », paru au début 2025, et dont sont ici extraites les citations, Christian Lhopital repère dans un grand dessin conservé au Musée d’art contemporain de Lyon, « Cyprès » (1987), ce goût né dans l’enfance et l’adolescence et, venu de sa pratique de la ville dans les années soixante : « il n’y avait pas de surenchère de lumière, on passait d’une zone éclairée sous le réverbère, à des recoins plus obscurs. »
Lire la suite de « Trois petits c…» par Cyrille Noirjean
« Le monde s’échappe. Les images aussi. Elles se dérobent, glissent hors de portée. Ce que nous voyons n’est jamais tout à fait là : une membrane nous en sépare, une brume intérieure qui brouille la netteté du regard. Les images palpitent dans un arrière-monde, elles émettent un souffle, un ressac — un battement sourd sous la surface visible. C’est à cet endroit précis que se tient l’œuvre de Christian Lhopital : au bord de l’apparition, là où le visible frémit, menace de se dissoudre ou d’exploser. »
Lire la suite de « L’entre » par Marceau Baptiste
