
KRIKI
KRIKI
Structure
Galerie Claire GastaudLieu
CHÂTEAU DE LA TRÉMOLIÈRE15380 ANGLARDS-DE-SALERS
au 30.09.2025
Vernissage
21.06.2025, 11hCommissariat
Caroline Perrin
Horaires
MAI – JUINOUVERT TOUS LES JOURS
DE 14 À 19 H
JUILLET - AOÛT
OUVERT TOUS LES JOURS
SAUF LUNDI MATIN
DE 10H30 À 12H30
ET 14H00 À 19H00
SEPTEMBRE
OUVERT TOUS LES JOURS
DE 14H00 À 18H00
Tarifs
7.00 € ADULTE3.00€ ENFANT (8–15 ANS)
5.00€ GROUPE ADULTES
Sites internet
https://claire-gastaud.com/
KRIKI
KRIKI
La quinzième édition du cycle des «Expos d’été» du château
de la Trémolière sera consacrée à l’artiste Kriki.
L’exposition, composée d’un ensemble de peintures à l’huile sur
toile et dessins de crayons de couleurs sur papier, nous livre un
fragment de vision du monde de Kriki complexe et captivant.
La peinture de Kriki résiste à notre premier regard passant
du global à l’intime, du sensible au subtil. Des scènes denses,
visiblement narratives et oniriques, telles que : «La tour»,
vision fantasmée de la célèbre course, «Racines» qui attire
notre attention sur les migrations humaines, «Plastik» sorte
de radeau de la méduse contemporain nous interpelle sur l’éco-
logie et «Auktion» qui s’amuse du milieu de l’art.
Les peintures de Kriki renferment des sédiments d’affects
récurrents propres à l’artiste : son passé de graffeur, sa punk i-
tu de, sa passion pour le monde végétal, les migrations humaines
et leurs folklores, ou bien encore son rôle d’homme et d’artiste
dans un monde ultra connecté.
Autant de thèmes abordés par l’artiste qui entrent en
résonance avec les salles du château et les tapisseries d’Au-
busson: Kriki met en effet en scène des personnages emblé-
matiques et allégoriques dans des rôles énigmatiques. La
mythologie de Kriki dialogue ainsi avec le «Bestiaire fan-
tastique», célèbre suite de tapisseries d’Aubusson conservée
dans les salles du château, classée monument historique, col-
lection unique de dix tapisseries du XVIe siècle du style le plus
ancien d’Aubusson figurant des scènes oniriques où, devant
des paysages lointains de châteaux, de villes et de villages
très réalistes et dans un enchevêtrement exubérant de ver-
dures fantasmagoriques, se mêlent des représentations plus
ou moins réalistes d’animaux domestiques ou exotiques, réels
ou imaginaires.
Cinq siècles séparent les représentations de ces figures
fantastiques et la mise en regard de ces deux visions, offre une
nouvelle lecture de ces œuvres et démontre l’importance tou-
jours prégnante de la représentation de ces mythes, ces figures
allégoriques, mythologie médiévale ou contemporaine à tra-
vers les siècles.
