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Biennale Internationale Design Saint-Étienne
Loire
Exposition

Biennale Internationale Design Saint-Étienne

Exposition collective

Structure

La Cité du design

Lieux

La Biennale se tiendra sur deux lieux d’exposition principaux,
couvrant plus de 3 600 m² : La Platine – Cité du design et Les Halles Barrouin.
Du 22.05.2025
au 06.07.2025

Commissariat

Éric Jourdan et Laurence Salmon

Horaires

Vendredi, samedi
de 11h à 20h
Mardi, mercredi, jeudi
de 10h à 18h
Dimanche
de 10h à 18h
Fermé le lundi

Tarifs

Tarifs en ligne
Plein tarif 8 €
Tarif réduit 6 €
Tarifs au guichet
Plein tarif 9 €
Tarif réduit 7 €
Tarif de groupe
Par personne 7 €
Groupe de 10 et plus
Visite guidée
Tarif additionnel + 5 €
Information et réservation
04 77 33 33 32
reservationbiennale@citedudesign.com
Entrée gratuite
Enfants de moins de 12 ans, jeunes de 12 à 25 ans,
détenteurs d’une carte étudiant, bénéficiaires du
dispositif La Boge (à travers des offres à saisir en visite
guidée), bénéficiaires du Pass Séniors, bénéficiaires des
minimas sociaux (RSA et France Travail sur justificatif
de droits datant de moins de 6 mois), public en situation
de handicap détenteur d’une carte d’invalidité et leur
accompagnant, détenteurs d’une carte de Presse,
détenteurs de la carte ICOM, accompagnateurs de
groupes sur réservation.
Tarifs réduits 
Carte famille nombreuse, séniors de plus de 65 ans,
enseignants détenteurs du Pass Education, adhérents
CNAS, comités d’entreprise partenaires, détenteurs d’un
Pass Musée en cours de validité, entreprises partenaires
City Pass : plusieurs formules. Voir billetterie.

Sites internet

www.biennale-design.com

Exposition

Biennale Internationale Design Saint-Étienne

Exposition collective

Il était une 13e fois la biennale…

C’est en 1998 que la Biennale Internationale Design SaintÉtienne a été mise en place par Jacques Bonnaval (1950 – 2018), alors directeur de l’École régionale des beaux-arts de Saint-Étienne (aujourd’hui Ésad Saint-Étienne). Une idée audacieuse émerge : créer un événement proposant un large panorama du design et révélant aux publics les idées et les processus de conception constituant la réalité cachée de l’objet. Elle se tient depuis 2006 sur le site de l’ancienne Manufacture d’armes de Saint-Étienne, à la Cité du design, dont la mission première est de rendre le design accessible à tous les publics à travers une vision large du métier de designer et de ses multiples applications. Les biennales favorisent depuis lors la confrontation entre les innovations générées par les écoles, les grandes agences, les créateurs indépendants, les diffuseurs, les entreprises et une très grande variété de publics. Leurs multiples expositions, conférences, colloques et rencontres constituent un véritable laboratoire du contemporain fournissant, à travers les problématiques du design, un éclairage sur les pensées et les enjeux de notre temps. Face aux défis de production du xxIe siècle, avec quelles ressources le designer travaille-t-il aujourd’hui pour préparer demain ? La Biennale Internationale Design Saint-Étienne déploie sa 13e édition autour de la thématique Ressource(s), présager demain. Du 22 mai au 6 juillet 2025, elle invite tous les publics à découvrir des objets et des projets inédits venus du monde entier, à puiser des idées et à croiser des regards autour d’un design exploratoire, en prise avec les enjeux contemporains, au cœur d’un événement festif. Cette nouvelle édition met au premier plan la figure du designer, l’invite à collaborer avec des entreprises du territoire et renoue avec ses origines en donnant toute sa place à la jeune création et aux étudiants de l’École supérieure d’art et design de Saint-Étienne. Alors que Saint-Étienne vient de se jumeler avec la ville de Kapan, en Arménie, cette 13e édition est aussi l’occasion de mettre à l’honneur la création contemporaine de ce pays. Outre les expositions, des rendezvous culturels hebdomadaires et une programmation associée, des animations et événements feront de ces six semaines une grande fête du design sur tout le territoire et qui résonnera bien au-delà.

…au cœur du district

La Cité du design est en cours de transformation pour devenir le premier quartier design de France : un quartier où le design devient expérience pour changer notre regard sur le monde. La Cité du design verra son offre culturelle s’enrichir par l’ouverture de la nouvelle version de la Cabane, espace ludique d’expérimentation, à l’automne 2025 et de la Galerie nationale du design, institution unique qui racontera et questionnera le design à travers les collections françaises de design, en juin 2026. Plus ouverte sur la ville, plus verte et plus conviviale, la Cité du design sera également une destination touristique et culturelle forte. Une programmation événementielle riche, une offre d’hôtellerie et de restauration et des installations d’art et de design dans l’espace public permettront aux visiteurs de retrouver l’esprit Biennale toute l’année. Ce projet, porté par SaintÉtienne Métropole au sein de la seule ville française créative design de l’UNESCO, place la Cité du design au cœur d’un District Créatif plus large, lieu de vie, de création et d’innovation. La Cité du design participera aussi au dynamisme du District Créatif qui accueille déjà des événements à dimension nationale et internationale et des équipements d’envergure, comme le Zénith, La Comédie, Centre dramatique national, ou le Fil, Scène de musiques actuelles. Le District Créatif réunit un écosystème riche, entre art et culture et entre économie et technologie. Un pôle fort d’enseignement et recherche, avec l’Ésad Saint-Étienne et le Campus Manufacture de l’Université Jean Monnet qui réunissent 2 500 étudiants et 300 chercheurs, se développe aux côtés d’un pôle d’innovations technologiques et d’industries créatives. Les synergies créées entre les acteurs institutionnels, économiques, académiques et culturels du District Créatif, permettent de fédérer et de structurer cet écosystème foisonnant, afin de faire du design un catalyseur de changement. La Cité du design fait ainsi partie des lauréats de la première phase du dispositif « Pôles territoriaux d’industries culturelles et créatives » porté par l’État, dans le cadre de son plan d’investissement France 2030. Avec cette dynamique inédite sur son territoire, Saint-Étienne change le monde avec le design et la créativité !

 

LES COMMISSAIRES

Éric Jourdan, directeur général de l’EPCC Cité du design – Ésad Saint-Étienne et commissaire général de la 13e Biennale Internationale Design Saint-Étienne Le designer, ressource pour demain « À mes yeux, le travail du designer consiste avant tout à prendre soin de dessiner le quotidien qui nous entoure, aussi bien le cadre de vie que les objets dont on se sert. Tout comme on gagne à mieux manger, des aliments sains et bien cuisinés, on peut améliorer la qualité de vie de chacun grâce à des environnements et à des objets bien conçus et dessinés. La notion de beau est personnelle à chacun, mais, si on s’attache à bien dessiner, cette intention sera comprise et appréciée. Quant à l’usage, c’est une évidence : le souci de la fonctionnalité est inhérent au métier de designer. » Un design inédit et quotidien « Cette édition 2025 de la Biennale est pensée comme un retour aux sources : elle fait la part belle à notre école, l’Ésad Saint-Étienne, et à la création internationale, tout en mettant le design à la portée de chacun. Notre ambition, c’est de faire en sorte qu’à Saint-Étienne, on découvre des projets à la fois inédits et inscrits dans la vie de tous les jours, pour parler à chacune et chacun, qu’il soit, ou non, familiarisé avec le design. » Des workshops à la recherche en design « Dans le cadre de cette 13e édition, nous avons accueilli dès 2024 seize designers, nationaux et internationaux, seize individualités pour travailler, d’une part avec nos étudiants dans le cadre de workshops, d’autre part avec des entreprises, sur des projets inédits qui seront présentés en 2025. Cette année est aussi marquée par la mise en œuvre de la nouvelle organisation de la recherche à l’Ésad Saint-Étienne, qui porte des objectifs ambitieux. »

Formé à l’École des beaux-arts de Saint-Étienne, puis aux Arts décoratifs de Paris, Éric Jourdan est un designer reconnu en France et à l’international pour des projets dans de nombreux champs : objets, scénographie, graphisme. Il commence sa carrière avec la galerie Neotu en 1984. En 1989, il conçoit la signalétique de la Fondation Cartier, ainsi que le mobilier des bureaux de Cartier à New York. En 1991, la fondation Cartier lui propose une exposition personnelle. Il rejoint l’équipe de Philippe Starck, puis fonde son studio. En 1995, il obtient une carte blanche du VIA, il travaille sur de nombreux projets de signalétique comme celui du Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse. Il collabore aussi avec Ruedi Baur sur le projet de signalétique de la Cité internationale universitaire de Paris et l’Université Rennes-2. Depuis 2002, il dessine des collections de mobilier pour Ligne Roset et Cinna. Il obtient en 2004 un Red Dot design award avec le canapé Snowdonia édité par Ligne Roset. L’École supérieure d’art et de design de Reims, l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, l’École supérieure d’art et design de Saint-Étienne font appel à lui. Il réalise plusieurs pièces pour le Mobilier national. Depuis 2006, il travaille avec l’éditeur Domeau & Pérès. Il réalise pour eux l’ensemble du mobilier pour un golf privé aux États-Unis. La même année, il conçoit un projet d’aménagement du parvis de la gare de SaintÉtienne-Châteaucreux. Avec Francesca Avossa, il aménage le salon Première Vision pour l’édition de 2010. En 2011, il renouvelle sa collaboration avec Ruedi Baur pour le concours d’aménagement des stands Dacia pour les salons de l’auto mondiaux. En 2010, il devient responsable des masters de l’École supérieure d’art et design de Saint-Étienne et poursuit une collaboration régulière avec le groupe Roset. En 2013, la galerie En Attendant les Barbares lui consacre une exposition personnelle. En 2017, il participe à la scénographie du Pavillon de la France à la Foire du Livre de Francfort. En 2019, il aménage le restaurant de la Cité du design de Saint-Étienne. En 2020, il expose Constructions à la galerie Surface de Saint-Étienne. En 2021 et 2022, il conçoit deux gammes de mobilier pour Ligne Roset, présentées au Palais de Tokyo. Il participe à l’exposition collective Fantasmagorie à la galerie En Attendant les Barbares. Il enseigne à l’Ésad SaintÉtienne depuis 1994 et il en assure la direction depuis 2020. Il est nommé à la tête de l’EPCC Cité du design – Ésad Saint-Étienne en 2024.

 

Laurence Salmon, directrice scientifique de la Biennale, commissaire générale de l’exposition thématique Ressource(s), présager demain Ressource(s), présager demain « Une ressource est un gisement à exploiter. Cette idée forte au xixesiècle résonne avec l’histoire manufacturière de Saint-Étienne. Aujourd’hui, la logique extractive est remise en cause. Par contre, la notion de ressources locales, propres à un territoire, est valorisée. La polysémie du mot ressource permet une très grande appropriation. Il est riche de sens. Tout est susceptible de constituer une ressource, y compris les productions intellectuelles et culturelles. Le capital humain est évidemment une ressource (les savoir-faire, l’expérience…).» Le design, moteur du changement « Cette 13e édition entend montrer, démontrer que le design est une ressource : il a une place centrale dans un monde fait de changements et de mutations. Face aux défis environnementaux, nous sommes confrontés à une réévaluation des méthodes de production et de consommation du monde développé. Le designer a de la ressource : il est en capacité, par sa créativité, sa culture du projet, sa gestion des contraintes, sa démarche responsable, de dessiner des mondes nouveaux, d’envisager des améliorations ou des adaptations qui prennent en compte les exigences et les enjeux sociétaux. Avec quelles ressources le designer travaille-t-il aujourd’hui pour préparer demain ? Quand on parle de ressources, on parle de moyens (d’action), ce dont on a besoin pour faire face à une situation difficile, telle la crise multifactorielle que l’on traverse. L’exposition thématique phare de cette Biennale donne la parole à neuf designers, hommes et femmes, de tout âge et parcours, afin qu’ils explorent et prennent position sur un panel de ressources identifiées. » Répondre aux interrogations d’aujourd’hui « La thématique Ressource(s), présager demain prend en compte les limites planétaires. Comment faire dans un monde limité et impacté par les activités humaines à l’ère de l’Anthropocène? Depuis un demi-siècle, nous sommes entrés dans cette ère où les activités humaines bouleversent climat et écosystème. La difficulté est de parvenir à se projeter dans un tel futur sans sombrer dans le pessimisme et la crainte d’un effondrement. Les designers ne sont pas des futurologues, ni des devins. Aussi, le terme présager invite à avancer avec prudence. La question n’est plus de savoir s’il y a changement, mais comment nous allons le vivre. Nous allons assister à des changements de paradigme dans notre manière de produire et de consommer, et donc de concevoir, dans un monde aux ressources (naturelles) limitées, qui nous impose d’être raisonnés et raisonnables. La Biennale est un évènement qui dessine des pistes pour mieux s’orienter face aux grands enjeux du temps. »

Diplômée de l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence, Laurence Salmon est également détentrice d’un DEA d’Histoire de l’art de l’Université de Paris IPanthéon-Sorbonne. Elle débute dans le journalisme, d’abord à la rédaction du magazine Le Jardin des Modes, puis comme pigiste pour les journaux Intramuros, Les Échos et Elle Décoration. En parallèle, l’enseignement de l’histoire du design va occuper une large part de ses activités. Dès l’orée des années 2000, elle multiplie les interventions dans différentes écoles d’art et de design, aussi bien à Paris – Camondo et ENSCI – Les Ateliers – qu’en région, respectivement Brest, Amiens, Limoges et Orléans. Depuis 2014, elle intervient régulièrement à l’École cantonale d’art de Lausanne (ÉCAL), en Suisse. En 2010, elle a été cocommissaire de l’exposition In Progress, le design face au progrès, au Musée du GrandHornu, en Belgique. En tant qu’autrice, elle a publié aux Éditions Norma, en 2019, la seule monographie existante sur le créateur Pierre Legrain : Pierre Legrain (1888-1929), Reliures, Meubles, Cadres. En 2007, elle a également co-signé, chez Bernard Chauveau Éditeur, l’ouvrage L’Expérience de la céramique, consacré au Centre de recherche sur les arts du feu et de la terre (CRAFT). Parmi ses autres publications, elle a participé au Dictionnaire international des arts appliqués et du design, publié aux Éditions du Regard (1997), à la traduction de l’ouvrage Classiques Phaidon du design, aux Éditions Phaidon (2007), ainsi qu’à l’ouvrage collectif Design en regards édité par la Cité du design/Ensad (2019). Ella a été nommée directrice du développement culturel et artistique à la Cité du design – Ésad Saint-Étienne en 2022.

 

LES LIEUX

La Biennale se tiendra sur deux lieux d’exposition principaux, couvrant plus de 3 600 m². La Platine – Cité du design La Platine, c’est le bâtiment par lequel on pénètre dans la Cité du design, à la descente du tram : une architecture signée Finn Geipel et Giulia Andi de l’agence LIN, faite de verre et d’acier, aux reflets verts et gris. Le changement de look de la Cité du design a pris forme en 2009 avec la construction de cet édifice contemporain de 200 m de long. Fini l’architecture industrielle, les lourdes charpentes métalliques, ici les murs porteurs ont disparu pour ouvrir sur un espace gigantesque. Ce haut lieu du design à SaintÉtienne abrite des espaces d’exposition, une médiathèque, la boutique de la Cité du design, une matériauthèque, un auditorium et une serre végétale. La Platine est au service du design mais est aussi une expérimentation grandeur nature dans son fonctionnement interne. Un puits canadien est creusé sous le bâtiment, tandis que le toit est composé de 14 000 triangles photovoltaïques : il fallait y penser pour fournir autant d’énergie en autonomie. On ne le dirait pas, mais on a quand même gardé un lien avec l’ancienne Manufacture royale d’armes : la plaque de fer d’une arme à feu où sont fixées les pièces utiles à la percussion s’appelle… une platine.

Les Halles Barrouin Entourées d’immeubles résidentiels des années 1960, les Halles Barrouin sont un choix qui peut surprendre. Cependant, ces friches populaires et industrielles de la ville, anciennement consacrées à la fabrication des pièces de machines utilisées dans les mines de SaintÉtienne, occupent une place importante dans l’histoire de la ville. Dès que le visiteur franchira ses portes, la magie du lieu opérera comme une renaissance artistique, grâce, entre autres, à la scénographie du designer Joachim Jirou-Najou.

 

LA SCÉNOGRAPHIE

Le parti pris de cette Biennale est d’offrir un regard volontairement constructif face aux défis du monde contemporain et malgré les multiples crises auquel il est confronté. Cette approche s’incarne à la fois dans la scénographie et dans l’identité visuelle de la Biennale, mais aussi dans la charte graphique conçue dans le cadre du nouveau quartier Cité du design. Les scénographies des expositions Ressource(s) : présager demain, Le droit de rêver et FABécole ont été conçues par le designer Joachim Jirou-Najou. Son dessin a fait naître des paysages au sein desquels le visiteur est immergé et déambule librement, guidé par son regard et par les points de vue offerts. Jouant avec subtilité sur la couleur et ses rythmes, le designer a composé une mélodie visuelle qui fédère, unifie et articule l’ensemble de la scénographie. En accord avec la thématique des ressources, son attention s’est portée sur la recherche de l’équilibre, l’économie de matière, le « juste ce qu’il faut » : usage parcimonieux de la peinture, utilisation du moins de socles possible, choix de matériaux recyclés. « Au moment d’entrer dans les Halles Barrouin, j’ai ressenti une forte impression. Situé entre un hall de gare et une cathédrale, ce bâtiment monumental nous incite à le considérer avec un regard singulier. Mon point de départ pour la scénographie était de souligner au visiteur la puissance de cet espace. L’exposition phare, Ressource(s), présager demain, s’est naturellement formalisée en neuf plateformes découpant l’espace, telles les rues d’une ville. Je voulais que le visiteur puisse s’approprier ses découvertes en s’inventant son propre parcours, comme autant de chemins pour présager demain. » Joachim Jirou-Najou

Joachim Jirou-Najou

Diplômé des Arts décoratifs de Paris, Joachim Jirou-Najou a collaboré avec Pierre Charpin avant de créer son propre studio. Il conçoit régulièrement des scénographies d’exposition pour des institutions telles que la Villa Noailles ou le Centre Pompidou, et collabore avec les éditeurs Habitat, EO et la Galerie kreo.

 

L’IDENTITÉ VISUELLE

Pour l’identité visuelle de cette 13e Biennale, plusieurs élèves de l’Ésad Saint-Étienne se sont vus confier le sujet lors d’un workshop organisé en 2024. C’est le travail de Pierre Puig, étudiant en graphisme, qui a remporté ce concours interne, à la fois pour ses qualités graphiques, mais aussi parce qu’il révèle des points forts de convergence avec le reste du projet, et notamment avec la scénographie, dans l’utilisation de la couleur et des formes géométriques. « À la recherche d’un rythme dynamique, en tension et fragmenté, j’ai combiné des formes géométriques simples – triangles, carrés et ronds – avec des couleurs primaires et secondaires. Inspiré par la thématique de la Biennale, j’ai considéré ces formes et couleurs comme mes ressources de base. Puis, en utilisant des rayures et des zones de réserve, j’ai cherché à créer un visuel à la fois simple et efficace, captivant et intriguant. » Pierre Puig C’est au studio vu-huu que nous devons la nouvelle identité graphique de la Biennale, inspirée par la démarche du design. Une typographie-esquisse « Tout design commence par une pensée. Celle-ci se visualise le plus simplement par une esquisse, un croquis, pour devenir plus tard réalité. Noter avec un crayon ou un stylo sur le papier est le moyen le plus direct pour exprimer une pensée. Le trait ainsi déposé permet d’écrire, de dessiner, de lier et de connecter. Le design est en constante évolution, développement, adaptation et innovation. Il est en mouvement permanent, vivant et dynamique. Nous avons ainsi créé un caractère typographique qui, dans sa version display, exprime l’esthétique du trait, la spontanéité et la dynamique du geste, et la diversité. Chaque lettre possède plusieurs variantes d’expression évoquant l’écriture manuscrite, comme autant d’écritures personnelles. » l‘identité visuelle Toan Vu-Huu Graphiste et directeur artistique né en Allemagne, Toan Vu-Huu suit des études en arts appliqués avant de s’installer à Paris, où il intègre l’atelier Intégral Ruedi Baur et Associés. En 2008, il cofonde avec André Baldinger l’atelier baldinger·vu-huu, à l’origine de la nouvelle identité visuelle et de la typographie de la Ville de Chaumont en 2023. Mêlant identité visuelle, édition, signalétique, muséographie, affiche et création typographique, son travail est régulièrement primé, exposé et publié à l’international. Depuis 2024, il développe ses projets sous le nom de studio vu-huu.

Biennale Internationale Design Saint-Étienne