
Nomadistan
Amandine Meunier
Structure
Le VOGau 15.04.2023
Vernissage
18.02.2023, à 16hHoraires
Ouvert du mercredi au samedi, de 15h à 18hTarifs
Entrée libre et gratuiteSites internet
Cette exposition rentre dans le cadre de la résidence Nomadistan portée par l’association Médiarts.
Crédits visuel : Amandine Meunier, Sheds and shields
Nomadistan
Amandine Meunier
Au VOG, les œuvres d’Amandine Meunier sont réunis sous le titre Nomadistan, qui est un lieu inventé par l’artiste. Elle le définit comme le pays de l’errant, du voyageur. Nomadistan est une île mentale faite de petits morceaux de différents lieux, dont la frontière est ajustable et transportable et où l’identité serait dans le chemin parcouru avec ses chaussures.
Dans cette exposition on trouvera une série de sculptures Roads never travel (les routes ne voyagent jamais) réalisées à partir de chambres à air, sculptées de manière très fine et minutieuse. Ici, elle s’inspire des portes d’entrée des villes orientales, qui sont riches d’ornements en bas relief. Quand on prend le temps de les regarder on peut voir des imperfections qui viennent leur donner une dimension humaine. En parallèle, elle observe et se questionne sur la route qui nous fait voyager sur des chambres à air et nous permet de découvrir le monde. Le pneumatique devient alors le point de contact entre le voyage et le lieu fixe, qui se définit par ces bas reliefs et qui s’imprime dans la mémoire du voyageur. Plusieurs séries de dessins seront également visibles.
Amandine Meunier nous interroge sur la notion de frontière dans un monde où la population est en perpétuel mouvement. Elle montre comment le monde est un tout, avec des délimitations perméables, mais aussi comment la culture enrichit l’esprit et transforme les personnes.
Amandine Meunier est une artiste française, née en 1977 à Marrakech au Maroc. Actuellement elle vit et travaille à Monteynard. Elle a étudié à l’école des arts décoratifs de Strasbourg puis à l’école d’art de la ville d’Amsterdam.
Les questions du voyage, de la mobilité et de l’errance sont au cœur de son travail. Dans ses recherches elle s’interroge sur les manières d’habiter le monde dans le cheminement et le déracinement.
Elle réalise des sculptures, des dessins et des installations à partir d’une bibliothèque d’images, de matières ou d’objets qu’elle récolte sur la route. Ses œuvres sont réalisées à la main et l’imperfection que cette technique peut produire l’intéresse particulièrement car elle rend le travail précieux, humain et plus personnel.
Elle observe le monde à travers ce qu’elle appelle le « nomadisme contemporain ». C’est-à-dire le déplacement, la mobilité ou la non-appartenance territoriale. Dans un monde où l’objet manufacturé est omniprésent, elle pose son regard sur l’environnement, les édifices et les objets qui sont fabriqués de manière artisanale. Ils portent en eux une manière de penser et de concevoir le monde, qui leur est propre.
