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Exposition

Faire avec

Léa Belooussovitch, Michel Blazy, Nicolas Daubanes, mounir fatmi, Léa Le Bricomte, Lucas Leffler, Lionel Sabatté, Andres Serrano, Jérémie Setton, Douglas White

Du 06.05.2023
au 30.07.2023

Vernissage

06.05.2023

Commissariat

Dylan Caruso

Horaires

Ouvert du mercredi au dimanche, de 13h à 18h.
Nocturne jusqu’à 22h le samedi 13 mai et le mardi 18 juillet.
Ouverture exceptionnelle le lundi 8 mai, jeudi 18 mai, vendredi 14 juillet de 13h à 18h et le mardi 18 juillet de 17h à 22h.

Tarifs

Entrée libre et gratuite

Sites internet

Ville de Bourg-en-Bresse

Crédits visuel : © Lionel Sabatté, MAMC_0086157

Exposition

Faire avec

Léa Belooussovitch, Michel Blazy, Nicolas Daubanes, mounir fatmi, Léa Le Bricomte, Lucas Leffler, Lionel Sabatté, Andres Serrano, Jérémie Setton, Douglas White

Indispensables mais souvent ignorés, les matériaux utilisés par les artistes sont, pourtant, partie prenante de leurs oeuvres. Dans le sillage des expérimentations modernes, des artistes contemporains s’ingénient à faire avec des matières singulières, riches de significations, qui viennent au-devant de la représentation, qui la repense, la complète ou la remplace parfois.

Les cinq volets de l’exposition proposent de multiples invitations à faire avec les images, les objets et les matières, mais également les symboles qui leur sont associés, tout en manifestant une sensibilité éloignée de toute résignation.

Que ce soit en rejouant l’héritage formel de la peinture ou en bouleversant notre perception des matériaux qui les constituent, les oeuvres de l’exposition refocalisent notre regard à l’endroit de leur matérialité. En s’affranchissant des conventions et en composant avec le contenu historique ou politique de leurs matériaux elles nous encouragent à aller voir au-delà de l’image et concourent à la rendre tangible. Ainsi, l’exposition débute, non sans ambiguïté, avec des photographies et se clôture sur un écran, comme pour nous inviter à porter un regard vigilant sur la matérialité des images quand bien même celles-ci en semblent dépourvues.

En nous faisant renouer avec la matérialité des oeuvres, l’exposition nous laisse l’envisager non comme un simple support qui s’efface derrière un discours ou une représentation, mais comme porteuse de sens. Elle entreprend ainsi de retenir notre regard en lui offrant la possibilité de voir par-delà l’aveuglement des images.

Le parcours de l’exposition se prolonge dans la nef de l’église de Brou, où Le Tissu de Lionel Sabatté, placé au-dessus du jubé, vient rejouer de manière sensible et fragile la frontière infime entre le sacré et le profane et se jouer de la limite entre l’abjection et le sublime.

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