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Ailleurs est ce rêve proche, de murmures d’eaux confiantes (…)
Isère
Exposition

Ailleurs est ce rêve proche, de murmures d’eaux confiantes (…)

Thomas Besset, Sofia Bonilla Otoya, Nina Jayasuriya

Du 17.11.2023
au 25.02.2024

Vernissage

16.11.2023, à 18h30

Commissariat

Alexia Pierre

Horaires

Ouvert du mercredi au dimanche, de 11h à 19h

Tarifs

Tarif plein : 5€ / gratuité chaque 1er dimanche du mois

Sites internet

Magasin – CNAC

Crédits visuel : Thomas Besset, Arum Trachea, 2023 © Thomas Besset

Exposition

Ailleurs est ce rêve proche, de murmures d’eaux confiantes (…)

Thomas Besset, Sofia Bonilla Otoya, Nina Jayasuriya

Cette exposition collective réunit le travail de Thomas Besset, Sofía Bonilla Otoya et Nina Jayasuriya, récemment diplomé·e·s de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, et ayant étudié au sein de l’Atelier de Julien Creuzet entre 2022 et 2023.

Trois pratiques artistiques s’entremêlent. Un jardin se fait terrain de passage de formes aux confluences du vivant, du mécanique, du sacré. Réplique d’autels précaires jouxtant nos quotidiens de rituels discrets, la céramique émaillée s’insère dans l’espace dès son seuil et souligne le caractère magique de toute transmission, de tout partage de savoirs. Dans le monde végétal, communiquer c’est offrir à l’autre une partie de soi. La pollinisation nous apprend la grâce immatérielle du don. Alors, tandis que les spores poudrés se répandent sur le sol en un tapis d’éclosion doré, des fleurs de plomb jonchent un paysage mouvant, vivant, où l’on peut écouter les œuvres respirer. Le pistil de cuivre et de plastique, évocateur du larynx et de ses jeux de salive, active les sons gutturaux communicants et incarne les mécanismes du langage, de l’articulation.

Thomas Besset (1998, Clamart) vit et travaille à Paris. Ses œuvres sculpturales récentes, parfois sonores, incarnent des entités hybrides, entre os, fleurs, corps et plantes, qui interrogent la frontière entre l’inerte et le vivant.

Sofía Bonilla Otoya (1993, Cali, Colombie) vit et travaille à Paris. Son installation au sol et les sculptures qui semblent y pousser s’inscrivent dans un regard sur le monde fait de changements d’états, de transformations de paysages, et d’histoires qu’ils recèlent.

Nina Jayasuriya (1996, Paris) vit et travaille entre Paris et le Sri Lanka. Dans ses sculptures, elle fait usage de divers matériaux comme la céramique, la peinture à l’huile ou le tatouage, articulant une réflexion autour de l’intime et du sacré.

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